L'ours à lunettes ou ours des Andes est le seul ursidé d'Amérique du Sud. Il doit notamment son nom aux tâches plus claires qu'il a autour des yeux. Son pelage est généralement brun à
noir et un peu plus long que les autres ours. L'ours à lunettes est l'espèce d'ursidés la plus menacée derrière le panda géant. On dénombre moins de 2000 individus à l'état sauvage.
Grimpant aisément aux arbres, il peut d'ailleurs y rester plusieurs jours sans redescendre. Comme l'ours
polaire, l'ours à lunettes n'hiberne pas.
NOM : Ours à lunettes ou Ours des Andes (Tremarctos ornatus)
CLASSE : Mammifères
ORDRE : Carnivores
FAMILLE : Ursidés
TAILLE : 1,30 m à 1,90 m, hauteur au garrot 80 cm
POIDS : 70 à 175 kg
DUREE DE VIE : 20 ans
REPARTITION : Cordillère de Andes (Argentine, Vénézuela, Panama)
HABITAT : Forêts denses et humide en altitude.
ALIMENTATION : Omnivore : fruits, baies, bourgeons, cannes à sucres, mais aussi quelques animaux (souris, lapins, parfois des oiseaux)
REPRODUCTION : La maturité sexuelle de l'ours à lunettes intervient vers l'âge de 4 à 7 ans, la durée de gestation est de 5 à 7 mois et l'oursonne donne naissance à 1 à 2 petits par portée.
PREDATEURS : Le jaguar et le puma menace essentiellement les oursons, tandis que l'homme le chasse pour sa viande.
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L’été, synonyme de vacances et de détente pour les humains, peut s’avérer redoutable pour nos animaux de compagnie. Chiens et chats ne régulent pas leur température corporelle comme nous : ils transpirent très peu, principalement par les coussinets et, pour les chiens, par halètement. En période de canicule, leur organisme peut rapidement être mis à rude épreuve. Coup de chaleur, déshydratation, fatigue excessive… les risques sont réels, voire mortels. Heureusement, de nombreuses solutions existent pour leur offrir un maximum de confort et de sécurité pendant les vagues de chaleur. Voici tout ce qu’il faut savoir pour les protéger efficacement.
L’eau est l’arme numéro un contre la canicule. Il est vital de s’assurer que le chien ou le chat dispose en permanence d’une ou plusieurs gamelles d’eau fraîche. Il est recommandé de changer l’eau plusieurs fois par jour, surtout si elle est exposée à l’air libre. On peut aussi y ajouter quelques glaçons pour la rafraîchir sans excès.
💡 Astuce bonus : pour les chats, souvent peu enclins à boire, on peut proposer une fontaine à eau, qui attire leur attention par le mouvement de l’eau. Pour les chiens, des glaçons à base de bouillon sans sel ou des morceaux de fruits adaptés (pastèque, pomme, concombre) congelés peuvent servir de friandises hydratantes.
Durant la canicule, il faut transformer le logement en refuge frais pour les animaux. Fermer les volets et les rideaux pendant la journée limite la montée en température. Un ventilateur ou une climatisation (modérée) est une aide précieuse.
Les chats et les chiens cherchent naturellement les endroits les plus frais de la maison : carrelage, baignoire, coin à l’ombre… On peut leur faciliter la tâche en installant un tapis rafraîchissant (disponible en animalerie), une serviette humide sur le sol, ou même une bouteille d’eau congelée entourée d’un linge dans leur coin de repos.
Pour les chiens, les promenades doivent être repensées. Évitez-les entre 11 h et 20 h, heures les plus chaudes de la journée. Optez pour des sorties matinales ou en soirée, quand les températures redescendent. Pensez à marcher à l’ombre et à vérifier la température du sol : un bitume brûlant peut causer de graves brûlures aux coussinets. Un test simple : si vous ne pouvez pas poser votre main au sol pendant 5 secondes, c’est trop chaud pour votre chien.
🚫 Interdit formel : laisser un chien ou un chat dans une voiture, même quelques minutes, même avec une fenêtre entrouverte. La température peut y atteindre 50 °C en quelques minutes.
Tous les chiens n’aiment pas l’eau, mais pour ceux qui l’apprécient, une petite piscine pour enfant ou un arrosage au jet doux peut faire des merveilles. Les chats, eux, détestent souvent être mouillés : privilégiez la brumisation légère avec un vaporisateur, surtout sur les pattes, le ventre et la tête.
Pour rafraîchir sans stress, on peut aussi humidifier un gant ou une serviette et les passer doucement sur le pelage. Cela aide à faire baisser la température corporelle sans créer d’inconfort.
Le pelage protège du soleil, mais un pelage trop long ou mal entretenu peut aggraver la sensation de chaleur. Brosser régulièrement son animal permet d’éliminer les poils morts et d’aérer la fourrure.
❌ Attention : ne jamais raser totalement un animal sans l’avis d’un vétérinaire ou d’un toiletteur qualifié. Un pelage rasé à blanc augmente le risque de coups de soleil et perturbe la thermorégulation.
Quand il fait très chaud, chiens et chats mangent souvent moins. Cela est normal. Inutile d’insister, mais on peut leur proposer les repas aux heures les plus fraîches, comme tôt le matin ou tard le soir. Certains animaux apprécient les aliments humides (pâtée, sachets fraîcheur), qui contribuent aussi à leur hydratation. Toujours veiller à conserver ces aliments au frais et à ne pas les laisser à l’air libre plus de 30 minutes pour éviter les bactéries.
Malgré toutes les précautions, un coup de chaleur peut survenir. Les symptômes sont à prendre très au sérieux :
Halètement intense et rapide
Gencives rouges ou bleutées
Fatigue soudaine, faiblesse
Vomissements, diarrhées
Température corporelle élevée (au-dessus de 39,5 °C)
Perte de connaissance
Dans ce cas, réagissez immédiatement : placez l’animal à l’ombre, humidifiez son corps avec de l’eau tiède (jamais glacée), et contactez d’urgence un vétérinaire.
Certains chiens et chats sont plus vulnérables à la chaleur :
Les races brachycéphales (au nez écrasé) : bouledogues, carlins, persans…
Les animaux âgés ou très jeunes
Les animaux obèses ou malades (cardiaques, respiratoires…)
Les animaux à poil noir (qui absorbent plus la chaleur)
Pour eux, la vigilance doit être maximale, et les sorties ou activités doivent être réduites au minimum.
La canicule n’est pas une fatalité si l’on prend les bonnes habitudes : fraîcheur, hydratation, repos et bon sens. Nos chiens et nos chats comptent sur nous pour les protéger de la chaleur accablante. En étant attentif et prévoyant, on peut leur éviter bien des souffrances, et passer un été serein à leurs côtés.
Les aliments pour chiens évoluent constamment. Vous tenir informé des nouveautés qui pourraient améliorer la santé de nos compagnons à quatre pattes est essentiel. Les croquettes sans céréales sont devenues un choix populaire parmi de nombreux propriétaires d’animaux. Vous vous demandez peut-être si ce type d'alimentation convient à votre chien. Voici les signes révélateurs qu'il est peut-être temps d'envisager d'offrir à votre fidèle ami des croquettes sans céréales.
Quels problèmes digestifs peuvent indiquer un besoin de croquettes sans céréales ?
Un des premiers indicateurs que les croquettes actuelles ne conviennent pas à votre chien est l’apparition de problèmes digestifs fréquents. Beaucoup d’aliments pour chiens contiennent des céréales, qui peuvent être difficiles à digérer pour certains chiens. Si votre chiot ou chien adulte semble avoir constamment des troubles de l’estomac, cela pourrait indiquer une sensibilité aux céréales présentes dans sa nourriture.
Des signes tels que les flatulences, les ballonnements, ou encore des épisodes de diarrhée répétés, mais inexpliqués doivent attirer votre attention. Un changement positif notable en termes de digestion améliorée chez votre animal peut survenir après une transition vers des croquettes sans céréales. Ces croquettes spécifiques sont conçues pour être plus légères pour le système digestif des animaux suspects d’intolérance alimentaire. Pour plus d’infos sur ce type d’alimentation, n’hésitez pas à consulter ce site.
Outre les soucis digestifs, les allergies alimentaires sont une autre raison fréquente pour laquelle les propriétaires d'animaux se dirigent vers des options alimentaires sans céréales. Les symptômes communs des allergies alimentaires chez les chiens incluent des rougeurs cutanées, des démangeaisons intenses, et parfois des problèmes respiratoires. Lorsque ces problèmes sont récurrents, même avec des soins réguliers, il devient pertinent de revoir la composition de leur alimentation.
Adopter une alimentation à base de croquettes sans céréales peut souvent considérablement réduire les réactions allergiques. En éliminant certains composants potentiellement irritants, comme le maïs, le blé ou le soja, les animaux peuvent connaître une amélioration notable de leur condition. Ainsi, minimiser ou supprimer les sources potentielles d'allergènes dans leur bol semble résolument bénéfique pour leur bien-être global.
Peut-on relier des vomissements fréquents à la consommation de céréales ?
Les vomissements constituent fréquemment un signe d'inconfort significatif chez les chiens. Bien qu'ils puissent résulter de multiples facteurs, incluant des virus passagers ou autres maladies, ils peuvent aussi être liés directement à leur alimentation quotidienne. Si votre chien vomit régulièrement sans raison apparente, l'idée d'une intolérance à certaines céréales vaut la peine d'être explorée.
La prise de croquettes sans céréales peut apporter une solution bienvenue lorsque ces troubles proviennent d’une intolérance alimentaire. Sans parler de miracle, beaucoup d’animaux voient leur état s'améliorer en réduisant voire en éliminant les ingrédients problématiques. Cela permet à leur système digestif de fonctionner de manière optimale, entraînant une réduction du risque de régurgitation.
L’aspect du pelage d’un chien est un précieux indicateur de sa santé intérieure. Un poil terne, sec, ou qui tombe en abondance peut indiquer une carence nutritionnelle parfois due à son alimentation. Les céréales contenues dans certains types de nourritures industrielles sont parfois mal assimilées par certains chiens, empêchant ainsi la bonne absorption des nutriments nécessaires pour un pelage sain.
Passer aux croquettes sans céréales peut favoriser une meilleure assimilation des protéines de qualité et des bonnes graisses, deux éléments essentiels pour maintenir une peau saine et une fourrure brillante. En effet, une alimentation adaptée joue un rôle direct sur l’état du pelage : un poil terne, sec ou clairsemé peut être le reflet d’un déséquilibre nutritionnel.
À l’inverse, la vitalité retrouvée du pelage, sa douceur et sa densité sont généralement les premiers signes visibles d’un retour à une meilleure santé globale. Cela confirme le lien étroit entre alimentation et bien-être cutané. Un changement alimentaire ciblé, comme l’adoption de croquettes sans céréales, devient alors un levier incontournable pour améliorer durablement l’apparence extérieure et le confort de votre animal.
Comment déterminer si votre chien souffre de ballonnements alimentaires ?
Les ballonnements sont non seulement inconfortables pour votre chien, mais peuvent également entraîner des complications graves si non traités. Si votre chien présente fréquemment un abdomen distendu et douloureux après ses repas, c'est un autre signe potentiel de réactivité ou sensibilité accrue aux céréales.
L'utilisation de croquettes sans céréales peut apaiser ces symptômes gênants et dangereux. Éliminer les céréales de leur alimentation permet de réduire la formation excessive de gaz et facilite une digestion harmonieuse. De plus, des repas constitués essentiellement de viandes et légumes naturels optimisent la santé intestinale tout en prévenant les ballonnements récurrents chez votre compagnon à quatre pattes.
Enfin, un autre indicateur d'une mauvaise digestion liée aux céréales est la production de flatulences excessives. Tous les chiens produisent naturellement du gaz, mais une grande quantité peut signaler un problème sous-jacent. Une nouvelle orientation vers une source de nourriture plus adaptée, en l'occurrence les croquettes sans céréales, peut aider à résoudre cette situation.
Des troubles digestifs, des démangeaisons fréquentes ou un pelage terne peuvent être des signes que l’alimentation de votre chien n’est pas adaptée à ses besoins. Les croquettes sans céréales offrent une alternative plus naturelle et mieux tolérée. Si vous observez ces symptômes, envisager un changement d’alimentation peut améliorer son confort et sa santé. N’hésitez pas à demander l’avis de votre vétérinaire pour confirmer le bon choix nutritionnel.
Elle glisse sans bruit dans les herbes hautes ou nage entre les roseaux, souvent mal aimée parce que confondue avec une vipère… Pourtant, la couleuvre à collier (Natrix natrix) est un serpent totalement inoffensif pour l’homme, discret, et fascinant à observer. Reconnaissable à sa fameuse collerette claire derrière la tête, elle joue un rôle essentiel dans nos écosystèmes.
Apprenons à mieux connaître ce reptile méconnu et trop souvent redouté à tort.
La couleuvre à collier est l’un des plus grands serpents d’Europe. Elle peut mesurer entre 70 cm et 1,50 m, parfois plus chez certaines femelles adultes. Son corps est élancé, avec des écailles lisses, et sa couleur varie du gris verdâtre au brun foncé, souvent marbrée ou tachetée.
Le signe distinctif le plus marquant est son fameux collier clair (jaunâtre ou blanc), entouré de deux taches noires, situé juste derrière la tête. Il est particulièrement visible chez les jeunes individus, mais peut s’estomper avec l’âge.
Elle possède aussi une pupille ronde (contrairement à la vipère, dont la pupille est verticale comme celle d’un chat), et une tête bien distincte du corps.
La couleuvre à collier est largement répandue en Europe. En France, on la rencontre presque partout, sauf en haute montagne ou dans les régions très arides. Elle affectionne particulièrement les zones humides : bords de rivières, mares, étangs, fossés, prairies humides ou jardins avec points d’eau.
Excellente nageuse, elle chasse fréquemment dans l’eau et y plonge sans hésiter dès qu’elle se sent menacée.
Ce serpent est un redoutable prédateur… de batraciens ! Il se nourrit principalement de grenouilles, crapauds, tritons, têtards, mais peut aussi attraper des petits poissons ou des vers de terre. Elle avale ses proies entières, sans les constricter.
La couleuvre à collier est diurne, active surtout le matin ou en fin d’après-midi. Elle régule sa température en s’exposant au soleil (comportement typique des reptiles), souvent sur des pierres, des souches ou en lisière de haie.
Contrairement aux idées reçues, la couleuvre à collier n’est pas venimeuse. Elle ne représente aucun danger pour l’homme. En cas de rencontre, elle fuit presque toujours. Si elle se sent acculée, elle peut siffler, se dresser légèrement, ou émettre un musc nauséabond pour faire fuir son agresseur.
Elle est aussi capable de simuler la mort : elle se renverse sur le dos, gueule ouverte, langue pendante, corps mou — un comportement spectaculaire appelé thanatose, pour tromper les prédateurs.
La couleuvre à collier se reproduit au printemps. Après l’accouplement, la femelle pond entre 10 et 30 œufs en été, dans un endroit chaud et humide (tas de compost, feuilles mortes, etc.). Les petits naissent à l’automne, parfaitement autonomes.
Elle peut vivre jusqu’à 20 ans à l’état sauvage, mais sa longévité dépend fortement des menaces qui pèsent sur elle.
Bien que relativement commune, la couleuvre à collier est victime de destruction de son habitat, pollution des zones humides, et de la peur injustifiée des humains, qui la tuent parfois en pensant à tort qu’il s’agit d’une vipère.
Elle est protégée par la loi dans plusieurs pays européens. En France, elle bénéficie d’un statut de protection partielle : il est interdit de la tuer, de la capturer ou de détruire ses œufs.
Voici quelques indices fiables pour distinguer une couleuvre d’une vipère :
Couleuvre à collier :
Pupilles rondes
Corps élancé et long
Tête fine et allongée
Collier clair derrière la tête (souvent visible)
Mouvements rapides et fuyants
Vipère aspic ou péliade :
Pupilles verticales
Corps trapu et court
Tête triangulaire bien marquée
Zébrures plus nettes (en zigzag)
Mouvements plus lents
La couleuvre à collier est un allié précieux de nos jardins et de la biodiversité. Discrète, utile et inoffensive, elle mérite d’être connue et protégée. En apprenant à l’identifier, nous contribuons à la préserver et à combattre les peurs infondées liées aux serpents.
Alors la prochaine fois que vous apercevrez un serpent dans les herbes, prenez le temps de l’observer… Vous venez peut-être de croiser l’une des reines discrètes de nos zones humides !
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Le cheval, symbole de liberté, de puissance et de noblesse, est bien plus qu’un simple animal. Depuis que l’homme l’a apprivoisé il y a environ 5 000 ans, il partage notre histoire, nos guerres, nos voyages, nos champs et même nos loisirs. Sa silhouette majestueuse continue d’émerveiller petits et grands, qu’il galope en pleine nature ou trotte dans un manège.
Mais qui est vraiment ce compagnon fidèle ? Comment l’espèce équine a-t-elle évolué ? Pourquoi fascine-t-elle toujours autant ? Plongeons dans l’univers de cet animal aussi élégant qu’intelligent.
Le cheval moderne (Equus ferus caballus) est le fruit d’une longue évolution. Son ancêtre lointain, l’Hyracotherium, mesurait à peine 40 cm au garrot, possédait quatre doigts aux pattes avant et vivait dans les forêts d’Amérique du Nord. Au fil des millions d’années, l’espèce s’est adaptée aux grands espaces herbeux : ses doigts se sont fusionnés en un seul sabot, ses dents se sont spécialisées pour broyer l’herbe, et sa taille a augmenté.
Ce n’est que bien plus tard, vers - 4 000 ans, dans les steppes d’Asie centrale, que les premiers humains ont commencé à domestiquer le cheval. Au départ utilisé pour sa viande et son lait, il est rapidement devenu un moyen de transport révolutionnaire. Dès lors, le destin de l’homme et du cheval s’est lié pour toujours.
Du puissant cheval de trait qui tirait les charrues aux chevaux légers utilisés pour la course, il existe aujourd’hui plus de 400 races équines à travers le monde. Certaines sont connues pour leur robustesse, comme le Percheron ou le Clydesdale ; d’autres pour leur élégance, comme le pur-sang arabe ou le Frison. Chaque race possède ses propres caractéristiques physiques et comportementales.
Le cheval est un animal grégaire, ce qui signifie qu’il vit naturellement en groupe. Cette organisation sociale lui offre sécurité et réconfort. Dans un troupeau, chaque membre a une place précise, et des codes de communication très subtils sont utilisés : regards, postures, mouvements d’oreilles, hennissements… Le cheval « parle » en silence, et c’est cette richesse de langage corporel qui fascine tant les passionnés d’éthologie (l’étude du comportement animal).
Contrairement à une idée reçue, le cheval n’est pas un animal bête ou mécanique. Il possède une intelligence fine, une excellente mémoire, et surtout une sensibilité émotionnelle étonnante. Il peut reconnaître son propriétaire à la voix ou au visage, se souvenir de lieux visités des années auparavant, et même ressentir notre stress ou notre joie.
Cette réceptivité en fait un formidable partenaire en équithérapie, une pratique qui utilise le contact avec le cheval pour aider les personnes en situation de handicap physique ou mental, ou encore celles souffrant de troubles émotionnels. Sa chaleur corporelle, son calme et sa capacité à refléter nos émotions agissent comme un véritable miroir apaisant.
Animal sacré dans de nombreuses civilisations, le cheval est omniprésent dans la mythologie et les croyances. Dans la Grèce antique, Pégase, le cheval ailé, symbolisait la liberté et l’inspiration divine. Chez les Celtes, il représentait la puissance des forces naturelles. En Asie, le cheval céleste était considéré comme un messager entre les mondes.
Dans l’art, la littérature ou le cinéma, le cheval occupe une place à part. Des grandes fresques équestres des peintres classiques aux romans de jeunesse comme "L’Étalon noir", il incarne souvent la force, la loyauté ou l’évasion.
Malgré son rôle historique, le cheval fait face à de nouveaux défis. En France, on compte environ 1 million d’équidés, et le secteur équestre représente plus de 60 000 emplois. Pourtant, les abandons, les cas de maltraitance et la perte d’habitat menacent certains chevaux, en particulier ceux utilisés pour la production ou dans des pratiques controversées comme certaines formes de rodéos ou de spectacles.
Heureusement, des associations et des passionnés œuvrent pour leur bien-être. Les mentalités évoluent : de plus en plus de cavaliers cherchent à monter "dans le respect du cheval", avec une équitation éthique, sans domination. Des pratiques comme le paddock paradise, la vie en troupeau, ou la monte sans mors se développent.
Aujourd’hui, le cheval est moins un outil qu’un partenaire de loisir, de sport ou de soin. Loin d’être relégué au passé, il continue d’enrichir nos vies, que ce soit dans un centre équestre, un champ au lever du soleil ou une promenade en montagne.
Sa noblesse, sa grâce et sa générosité méritent d’être célébrées et protégées. Il nous rappelle que les plus belles relations entre l’homme et l’animal ne se fondent pas sur l’utilité, mais sur la confiance, la compréhension et le respect mutuel.
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Silencieux, agile, et d’une beauté saisissante, le caracal est un félin méconnu qui gagne à être découvert. Avec ses longues oreilles noires ornées de pinceaux de poils dressés, il semble tout droit sorti d’un conte oriental. Pourtant, ce prédateur discret vit bel et bien dans les régions arides d’Afrique et du Moyen-Orient, où il règne en maître sur les savanes et les déserts.
Souvent surnommé "lynx du désert", le caracal (Caracal caracal) n’est pourtant pas un lynx, malgré sa ressemblance frappante. Son allure élancée, ses pattes puissantes et ses yeux perçants en font un chasseur redoutable. Capable de bondir à plus de 3 mètres de haut pour attraper un oiseau en plein vol, ce félin est l’un des sauteurs les plus impressionnants du règne animal.
Mais ce qui fascine le plus chez lui, ce sont sans doute ses oreilles mobiles ultra-expressives, véritables radars naturels capables de capter le moindre bruissement. Ces oreilles ornées de longues touffes noires jouent aussi un rôle dans la communication avec ses congénères. Certains scientifiques pensent même qu’elles pourraient tromper les proies, en simulant une paire d’yeux supplémentaires ou en aidant à la coordination dans la chasse.
Malgré son élégance, le caracal est un prédateur féroce. Il se nourrit de rongeurs, d’oiseaux, de lièvres, et parfois même de petites antilopes. Solitaire, il chasse surtout à l’aube et au crépuscule. Contrairement à d’autres félins, il ne rugit pas, mais pousse des miaulements, des sifflements ou des grognements pour communiquer.
Sa discrétion est telle qu’il reste très difficile à observer dans la nature, ce qui alimente encore un peu plus son aura mystérieuse. Il peut survivre plusieurs jours sans boire, trouvant l’eau nécessaire à sa survie dans ses proies. Un atout précieux dans les zones arides où il vit.
Longtemps chassé pour sa fourrure ou capturé pour des zoos, le caracal voit aujourd’hui ses populations diminuer localement à cause de la perte de son habitat naturel et des conflits avec les éleveurs. Il n’est pas encore classé comme menacé à l’échelle mondiale, mais certaines régions d’Afrique du Nord ont vu sa présence reculer.
Heureusement, le caracal bénéficie d’une protection partielle dans plusieurs pays, et sa réhabilitation passe aussi par la connaissance et la sensibilisation. C’est pourquoi il est essentiel de mieux faire connaître ce félin extraordinaire, à la fois magnifique, méconnu et essentiel à l’équilibre des écosystèmes.