Mangouste jaune

Yellow mongoose


mangouste jaune
(Photo Tambako)

Endémique d'Afrique australe, la mangouste jaune, ou mangouste fauve est un herpestidé, au même titre que le suricate. Principalement nocturne, mais pouvant également sortir en journée, la mangouste jaune, plutôt solitaire, lors de ses chasses, est un animal grégaire, qui forme de petits groupes de 5 à 10 individus. S'abritant à l'intérieur de terriers qu'elle confectionne elle même, ou qu'elle partage avec d'autres espèces, comme le lièvre sauteur ou le spermophile, la mangouste jaune, dont les prédateurs sont multiples, émet de petits grognements, accompagnés de sécrétions anales, à l'approche du danger.  Carnivore et se nourrissant tout aussi bien de petits rongeurs, d'oiseaux, d'arachnidés ou de reptiles, la mangouste jaune, est l'une des plus petites de son espèce. 

 

NOM : Mangouste jaune (Cyrrictis perricillata)

 

CLASSE : Mammifères

 

ORDRE : Carnivores

 

FAMILLE : Herpestidés

 

TAILLE : 40 à 60 cm

 

POIDS : 450 à 900 g

 

DUREE DE VIE : 10 ans

 

REPARTITION : Namibie, Afrique du Sud, Angola, Bostwana...

 

HABITAT : Savanes semi-arides...

 

ALIMENTATION : Carnivore : Petits rongeurs, oiseaux, reptiles, araignées...

 

REPRODUCTION : La maturité sexuelle de la mangouste jaune est atteinte vers l'âge de 1 an, la durée de gestation est de 60 à 75 jours et la femelle met bas 2 à 5 petits par portée.

 

PREDATEURS : Rapaces, chacals, serpents...

mangouste jaune
(Photo Tambako)
mangouste jaune
(Photo Tambako)

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Tout ce que vous devez savoir sur le Big Five : definition, histoire, anecdotes et lieu de vie

lTout ce que vous devez savoir sur le Big Five : definition, histoire, anecdotes et lieu de vie
(Images source Pixabay) - Montage Diconimoz

Introduction

Parmi les grands mythes de la faune africaine, le Big Five occupe une place de choix. Ce terme, qui évoque la puissance et la majesté du règne animal, désigne cinq espèces emblématiques : le lion, l’éléphant, le buffle, le léopard et le rhinocéros. Mais au-delà de leur popularité auprès des voyageurs, ces animaux portent en eux une histoire fascinante, marquée par la chasse, la conservation et des traditions séculaires.

Histoires et anecdotes

L’expression "Big Five" ne trouve pas son origine dans l’univers des safaris modernes, mais dans celui de la chasse coloniale. À l’époque où les expéditions de chasse étaient un symbole de prestige, les grands chasseurs du XIXe siècle ont désigné ces cinq animaux comme les plus redoutables à traquer. Aujourd’hui, ce terme a été réapproprié par l’industrie du tourisme, et l’objectif n’est plus de les abattre, mais bien de les observer dans leur splendeur naturelle. Pour un safari photo authentique et sur mesure, des agences expertes comme Passion Évasion vous accompagnent, notamment en Tanzanie et au Kenya, dans l’organisation de votre voyage. 

 

Chaque membre du Big Five incarne une facette du continent africain. Le lion, surnommé "le roi des animaux", est le symbole ultime de puissance et de domination. L’éléphant, imposant et doté d’une intelligence remarquable, évoque la mémoire et la sagesse. Le buffle, souvent sous-estimé, est en réalité l’un des plus dangereux, capable de charger un prédateur sans hésitation. Le léopard, insaisissable et discret, fascine par son agilité et son caractère solitaire. Quant au rhinocéros, il est aujourd’hui l’un des plus menacés, victime du braconnage en raison de la valeur de ses cornes sur le marché noir.

 

Les traditions africaines accordent à ces animaux une place particulière. Dans certaines cultures, le lion est perçu comme un esprit protecteur, tandis que l’éléphant est un messager des ancêtres. Les Maasaï, en particulier, racontent des histoires où le buffle est un adversaire redouté et respecté. Quant au léopard, il incarne le mystère et l’invisible, souvent associé aux esprits nocturnes.

Où les observer ?

L’Afrique regorge de lieux exceptionnels pour admirer ces animaux dans leur habitat naturel. 

 

En Tanzanie, le Serengeti et le cratère du Ngorongoro comptent parmi les meilleurs endroits pour voir le Big Five. Le Serengeti, célèbre pour ses plaines dorées et la grande migration, est un territoire de chasse privilégié des lions et léopards. Le cratère du Ngorongoro, vestige volcanique, abrite une faune dense, dont les rhinocéros noirs et les éléphants.

 

Au Kenya, la réserve du Masaï Mara est incontournable, notamment lors de la grande migration. À proximité, le parc d’Amboseli, avec le mont Kilimandjaro en toile de fond, offre des scènes spectaculaires d’éléphants en liberté. Enfin, après l’aventure, l’île de Zanzibar est idéale pour une parenthèse paradisiaque au bord de l’océan Indien.

 

Face aux défis du braconnage et de la préservation des habitats, chaque safari est aussi un acte de soutien à la conservation. Observer un lion bâiller à l’ombre d’un acacia ou un éléphant guider son troupeau sur les plaines dorées, c’est se reconnecter avec un monde où l’homme est simple spectateur d’une nature souveraine.

Les incendies de Los Angeles : un cri d'alerte pour la faune sauvage en péril

Des animaux pris au piège

incendie los angeles  les animaux en peril
(Source freepik)

Depuis le 7 janvier 2025, les flammes ont ravagé les collines et les forêts autour de Los Angeles, détruisant tout sur leur passage. Si les images des maisons en cendres et des évacuations massives dominent les écrans, une autre tragédie se joue loin des regards : celle des animaux sauvages. Ces habitants discrets des écosystèmes locaux se retrouvent pris au piège d’un désastre qui bouleverse leurs vies et menace leur survie.

Un habitat réduit en cendres

Pour les pumas, les cerfs, les coyotes, et de nombreuses autres espèces, ces incendies signifient bien plus que la perte d’un territoire : c’est l’effondrement de leur refuge, de leur source de nourriture et de leurs zones de reproduction. Les flammes ne laissent que désolation, obligeant ces animaux à migrer vers des zones inhabituelles, souvent plus proches des zones urbaines, où les dangers sont multipliés.

Certains animaux parviennent à fuir à temps, mais pour d'autres, les fumées toxiques et la chaleur intense s’avèrent fatales. Même les espèces capables de se déplacer rapidement, comme les oiseaux, ne sont pas épargnées : leurs nids et leurs œufs sont détruits, compromettant la survie de la génération suivante.

Des conflits inévitables avec l'homme

Les incendies poussent de nombreux animaux à s'aventurer dans des quartiers résidentiels en quête de nourriture et d’eau. Ces rencontres, bien que compréhensibles, provoquent des tensions. Les coyotes fouillent les poubelles, les cerfs traversent des routes à grande circulation, et les résidents, souvent mal informés, craignent pour leur sécurité.

Ce déplacement soudain met également en lumière le fragile équilibre entre urbanisation et nature. Los Angeles, comme de nombreuses grandes métropoles, est une ville construite au cœur de territoires autrefois sauvages. La faune locale, déjà sous pression, n’a plus de place où se replier.

Une mobilisation sans précédent

Dans cette crise, les associations locales et les centres de réhabilitation de la faune jouent un rôle crucial. Les animaux blessés, souvent atteints de brûlures ou ayant inhalé trop de fumée, y trouvent des soins adaptés. Ces refuges improvisés s’emploient aussi à relâcher les survivants dans des zones protégées lorsque cela est possible.

Cependant, la tâche est immense. Les volontaires appellent à la solidarité des habitants pour soutenir ces efforts, que ce soit par des dons ou du temps. La sensibilisation est également essentielle : apprendre aux résidents comment réagir face à un animal en détresse peut faire une grande différence.

Quelles solution pour l'avenir ?

Ces incendies, plus intenses et fréquents que jamais, soulignent l’urgence de repenser notre gestion des espaces naturels. La création de corridors écologiques permettrait aux animaux de se déplacer en toute sécurité entre différents habitats. De même, les stratégies de prévention des incendies, comme les brûlages contrôlés, pourraient limiter l’ampleur de futures catastrophes.

 

Enfin, il est essentiel de restaurer les écosystèmes endommagés. Planter des arbres, protéger les sols et surveiller la faune sont autant de mesures qui, bien qu’ambitieuses, peuvent offrir une lueur d’espoir.

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100 Prénoms commençant par la Lettre "A" pour votre chien ou votre chat en 2025

100 Prénoms commençant par la Lettre "A" pour votre chien ou votre chat en 2025
(Image source Pixabay)

100 prénoms par la lettre A pour votre animal

Cette année, la lettre "A" est à l'honneur ! Que vous veniez d’accueillir un nouveau compagnon à quatre pattes ou que vous cherchiez un prénom qui reflète sa personnalité unique, notre liste de prénoms pour mâles et femelles est là pour vous inspirer. Classiques, originaux ou exotiques, ces 100 prénoms soigneusement sélectionnés offrent une variété adaptée à toutes les races et caractères. Prenez plaisir à explorer cette sélection et trouvez le prénom idéal qui marquera le début d’une belle aventure avec votre fidèle ami.

Femelle

  1. Abby
  2. Abella
  3. Adalie
  4. Adara
  5. Addie
  6. Adelina
  7. Aéris
  8. Agate
  9. Aglaé
  10. Aïda
  11. Aimée
  12. Aïko
  13. Akira
  14. Alaska
  15. Alba
  16. Albine
  17. Alexa
  18. Aliénor
  19. Alina
  20. Alizée
  21. Allie
  22. Aloé
  23. Alpha
  24. Amara
  25. Ambre
  26. Amethyst
  27. Amy
  28. Anabelle
  29. Andora
  30. Angel
  31. Angie
  32. Ania
  33. Anika
  34. Anouk
  35. April
  36. Aquila
  37. Arabella
  38. Arcane
  39. Aria
  40. Ariel
  41. Arista
  42. Astrée
  43. Astra
  44. Athéna
  45. Atia
  46. Aubépine
  47. Audrey
  48. Aurore
  49. Ava
  50. Ayla

Mâle

  1. Aaron
  2. Abbot
  3. Ace
  4. Achille
  5. Acorn
  6. Actéon
  7. Adam
  8. Adonis
  9. Adrien
  10. Aegis
  11. Aïden
  12. Ajax
  13. Akela
  14. Akira
  15. Alaric
  16. Albin
  17. Albator
  18. Alcor
  19. Alex
  20. Alf
  21. Alfi
  22. Alpha
  23. Alphonse
  24. Alric
  25. Alvin
  26. Amadeus
  27. Amaro
  28. Ambroise
  29. Amos
  30. Anakin
  31. Angelo
  32. Angus
  33. Ansel
  34. Apollo
  35. Aquilo
  36. Arc
  37. Archibald
  38. Arès
  39. Argos
  40. Ari
  41. Arlo
  42. Armand
  43. Arno
  44. Arnold
  45. Arrow
  46. Arthur
  47. Ashton
  48. Atlas
  49. Aurèle
  50. Axel

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Paul Watson, un défenseur des océans, enfin libéré

Une victoire pour la continuité de la préservation des écosystèmes marins

Libération de Paul Watson
Paul Watson

Le mardi 17 décembre 2024 marque un tournant pour Paul Watson, figure emblématique de la défense des océans, avec sa libération après cinq mois de détention au Groenland. Cet événement découle de la décision du Danemark de rejeter la demande d'extradition émise par le Japon. Ce dernier accusait Watson d’avoir perturbé les activités de ses baleiniers il y a plus d’une décennie.

 

Paul Watson, âgé de 74 ans, est le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, organisation mondialement connue pour ses actions directes contre la chasse à la baleine et la pêche illégale. Son arrestation en juillet dernier avait suscité une vague de soutien à travers le monde, renforcée par des personnalités et des gouvernements qui plaidaient pour sa libération. Le débat autour de son cas illustrait une tension persistante entre protection de l’environnement et respect des cadres juridiques internationaux.

 

La décision du Danemark de ne pas donner suite à la demande japonaise repose sur plusieurs facteurs, notamment l’ancienneté des faits reprochés et les incertitudes concernant le traitement judiciaire au Japon. Cette victoire juridique permet à Watson de retrouver sa liberté et de rentrer auprès de sa famille, installée en France.

 

À sa sortie, Paul Watson s’est exprimé avec émotion, remerciant ses soutiens et réaffirmant son engagement pour la préservation des océans. Malgré les accusations portées contre lui, il a toujours défendu la légitimité de ses actions, affirmant qu’elles visaient exclusivement à protéger les espèces marines en danger. Cette libération survient alors que le militant souhaite intensifier ses efforts, notamment en luttant contre les pratiques de chasse illégale dans les sanctuaires marins.

 

Le Japon, de son côté, a exprimé sa déception face à cette décision, soulignant les incidents en mer impliquant Watson et ses équipes. Néanmoins, pour ses partisans, cette libération symbolise un triomphe non seulement pour le militant, mais aussi pour la cause environnementale.

 

Le retour de Paul Watson intervient à un moment crucial, alors que les débats sur la chasse à la baleine, la préservation des écosystèmes marins et la légitimité des actions militantes s’intensifient. Si certains considèrent Watson comme un héros, d’autres critiquent ses méthodes qu’ils jugent provocatrices. Une chose est sûre : son combat pour les océans n’a pas fini de faire parler.

 

Avec cette libération, Paul Watson retrouve une plateforme pour poursuivre son engagement. Il s’est d’ores et déjà engagé à reprendre ses campagnes en haute mer, soulignant que la préservation des écosystèmes marins reste plus que jamais une priorité mondiale.

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Quel avenir pour les deux orques du Marineland d’Antibes, après la fermeture du parc en 2025 ?

Création d'un sanctuaire marin ou transfert ?

Quel avenir pour les orques du Marineland d’Antibes ?
(Photo Franck BADET)

Le futur des deux orques du Marineland d’Antibes, Wikie et Keijo suscite un débat intense, mêlant préoccupations écologiques, juridiques et éthiques. Avec l’entrée en vigueur, en 2026, de la loi française interdisant les spectacles impliquant des cétacés, et la fermeture du Parc Marineland en 2025, la détention des orques devient un enjeu crucial.

 

Vers un transfert controversé ?

 

Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulent sur un possible transfert des orques vers un delphinarium au Japon, où elles pourraient être utilisées à des fins de reproduction ou pour des spectacles. Des associations comme One Voice et Sea Shepherd dénoncent cette éventualité, affirmant qu’un tel transfert aggraverait les conditions de vie de ces animaux nés en captivité. Ces organisations insistent sur l’impact psychologique et physique de tels déplacements, qui impliquent des préparations longues et stressantes pour les cétacés.

 

En réponse, la préfecture des Alpes-Maritimes a assuré ne pas avoir reçu de demande officielle pour un permis d’exportation. Pourtant, la présence récente de matériel de transfert au Marineland a ravivé les craintes des associations.

 

La solution des sanctuaires marins

 

L’alternative préférée des défenseurs des animaux est l’intégration des orques dans un sanctuaire marin. Ces infrastructures, conçues pour offrir un environnement semi-naturel, permettraient aux cétacés d’évoluer dans des conditions proches de leur habitat naturel tout en recevant les soins nécessaires. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé par le ministère de l’Écologie pour créer un sanctuaire marin pouvant accueillir ces orques, mais les défis techniques, financiers et géographiques rendent ce projet complexe.

 

La piste d’un transfert en Europe

 

En cas d’impossibilité de créer un sanctuaire à court terme, une option serait un transfert au Loro Parque, à Ténérife. Bien que ce parc présente des installations adéquates, la vie des orques y resterait similaire à celle qu’elles connaissent au Marineland, soulevant des critiques sur l’absence d’améliorations réelles pour leur bien-être.

 

Quels enjeux pour les autorités ?

 

La décision finale revient aux pouvoirs publics, qui doivent concilier les impératifs de la loi de 2021, la viabilité économique et la pression des associations. Le coût de maintien des orques en captivité au Marineland est élevé, mais leur déplacement dans des conditions inappropriées pourrait engendrer des critiques sévères à l’international.

 

Conclusion

 

L’avenir des orques d’Antibes reste incertain, mais il illustre un changement plus large dans notre rapport aux animaux en captivité. Alors que la société exige des pratiques plus respectueuses, la France se trouve à un tournant crucial pour montrer l’exemple en matière de bien-être animal. Les prochaines semaines seront décisives pour déterminer si une solution respectueuse des besoins biologiques et psychologiques des orques peut enfin voir le jour.

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