La hyène brune est un peu plus petite que la hyène tachetée et morphologiquement plus proche de la hyène rayée. Elle se différencie
cependant par sa fourrure brune sur la quasi totalité de son corps, excepté ces pattes qui sont rayées. On peut tout de même remarquer une sorte de crinière d'une teinte plus claire chez la hyène
adulte. Sa tête, quand à elle, s'identifie à ses oreilles plus pointues. La hyène brune n'est pas une très bonne chasseuse et se nourrit principalement de charognes.
NOM : Hyène brune (Hyaena brunnea)
CLASSE : Mammifères
ORDRE : Carnivores
FAMILLE : Hyenidés
TAILLE : de 70 à 90 cm, hauteur au garrot 80 cm
POIDS : 35 à 40 kg
DUREE DE VIE : 25 ans
REPARTITION : Sud de l'Afrique( Angola, Bostwana, Namibie, Afrique du Sud...)
HABITAT : Zones désertiques et semi désertiques, savanes boisées....
ALIMENTATION : Carnivore : charognes (mammifères, oiseaux), fruits. La hyène brune est également coprophage.
REPRODUCTION : La maturité sexuelle de la hyène brune intervient vers 24 mois, la durée de gestation est de 3 mois et la femelle met bas 1 à 3 petits par portée.
PREDATEURS : Le lion, la hyène tachetée, et l'homme.
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Il vous observe. Depuis le haut de l’armoire, depuis un coin du canapé, ou entre deux clignements d’yeux sur la machine à laver. Il est là. Silencieux. Moelleux. Menaçant ? Peut-être pas. Mais une chose est sûre : votre chat vous juge. Et ce jugement est implacable.
Parce qu’aux yeux de votre félin, vous n’êtes pas l’humain fort et indépendant que vous croyez être. Vous êtes le distributeur de croquettes ambulant. Le gestionnaire de litière. L’oreiller personnel. Et parfois, le clown de service.
Vous vous souvenez du temps où vous pouviez bouger librement chez vous ? Oubliez. Votre chat a élu domicile sur vos jambes, votre ventre, votre dos, ou votre clavier d’ordinateur. Il s’est installé avec l’élégance d’un seigneur médiéval. Et désormais, tout mouvement est un affront.
Tentez de vous lever ? Il vous toise. Un regard qui dit :
« Tu me déranges là. Je réfléchissais à l’inutilité de ton existence. »
Et vous, évidemment, vous restez là. Prisonnier consentant. Parce que vous ne voulez pas troubler son sommeil sacré. Même si votre pied est engourdi depuis 45 minutes.
La nuit, quand tout le monde dort… sauf lui. Il est l’ombre qui rôde. Le ninja qui saute sur vos côtes à 3h du matin. Le marathonien des couloirs. Et parfois, le chanteur lyrique qui miaule à la lune, ou au moins à la porte de la salle de bain.
Et si vous vous réveillez (en panique), vous croisez ses yeux brillants, posés sur votre visage avec une expression très claire :
« T’as mis 0,2 seconde de plus que d’habitude pour te lever. Je note. »
C’est une loi physique mal connue : plus un objet est important pour vous, plus il attire les fesses de votre chat. Cahier, ordinateur portable,
devoir d’ado, déclaration d’impôts… il s’assoit dessus. Tranquillement. Et il vous regarde, un sourcil invisible levé :
« Ce rectangle plat a l’air crucial pour toi. C’est donc désormais mon territoire. »
Le summum, c’est quand vous tentez de le pousser. Il ne résiste pas. Il glisse… lentement… comme une crêpe fatiguée. Mais toujours avec une dignité impériale. Un roi déchu, mais fier.
Votre chat vous aime. Il a juste des règles très strictes. Les câlins, par exemple, ne sont permis que :
entre 17h23 et 17h26
dans la cuisine, mais pas dans le salon
uniquement si vous ne portez pas ce pull moche
S’il accepte un câlin, c’est un miracle. S’il en redemande, c’est suspect. Et si vous insistez quand il en a marre… il s’enfuit comme si vous veniez de lui lire un texte fiscal. Avec dégoût.
Et puis, parfois, au moment où vous ne vous y attendez pas… il se blottit contre vous. Il ronronne. Il ferme les yeux. Et là, il vous a. Vous êtes émotionnellement piégé.
Il ne vous juge pas uniquement pour vos mouvements, vos vêtements ou vos tentatives de tendresse. Non. Il vous juge aussi quand vous tentez d’être utile. Remplir la gamelle avec cérémonie ? Trop lent. Changer la litière avec amour ? Insuffisant. Jouer avec ce super jouet en plumes acheté à prix d’or ? Nul. Il préfère une chaussette sale.
Et quand vous trébuchez sur un Lego ou vous cognez le petit orteil contre la table, il ne court pas vers vous. Il vous observe. Avec un rictus intérieur. Un sourire que seul un chat peut avoir, sans bouger un muscle.
Malgré tout, malgré ce jugement constant, ce mépris discret, cette supériorité évidente… vous l’aimez comme un fou.
Parce qu’il a cette manière de dormir roulé en escargot. Parce qu’il cligne des yeux doucement quand il vous regarde. Parce qu’il frotte sa tête contre la vôtre quand vous avez le moral en berne.
Votre chat vous juge. Mais il reste. Il vous pardonne vos fautes. Et, soyons honnêtes : vous aussi, vous le jugez parfois. Quand il court après une mouche invisible. Quand il glisse lamentablement en voulant sauter. Quand il fait un cauchemar en dormant la tête dans sa gamelle.
Finalement, c’est peut-être ça, la vraie vie de couple : juger l’autre. Mais l’aimer quand même.
Le jeu du petit bac, aussi appelé "jeu des catégories" ou "baccalauréat", fait partie de ces classiques indémodables que l’on retrouve à toutes les tables : en famille, entre amis ou même en version en ligne. Chaque joueur doit trouver des mots commençant par une lettre tirée au hasard, selon différentes catégories : prénoms, pays, métiers… et bien sûr : animaux !
Mais soyons honnêtes : après les premiers éléphant, escargot et écureuil, l’inspiration vient à manquer. C’est là que Diconimoz entre en scène.
Diconimoz, c’est le premier dictionnaire animalier francophone en ligne, avec des centaines de fiches complètes et régulièrement mises à jour. Oubliez les listes peu fiables sur des forums ou les recherches interminables sur des sites anglo-saxons : ici, chaque animal est présenté avec des infos vérifiées, un nom correct, une classification claire, et souvent une image libre de droits.
Que vous cherchiez un animal commençant par U, X ou Z, vous avez toutes les chances de trouver la perle rare sur Diconimoz !
Le plus grand défi du petit bac, ce sont les lettres complexes. Pas de panique : Diconimoz regorge d’exemples malins qui vous feront gagner des points et impressionner vos adversaires.
Voici quelques pépites que vous pouvez y découvrir :
A : Axolotl
B : Binturong
C : Céphalophe
D : Dendrobate
E : Échidné
F : Fossa
G : Galago
H : Harfang
I : Ibis
J : Jacana
K : Kiwi
L : Lycaon
M : Margay
N : Numbat
O : Oryctérope
P : Pangolin
Q : Quokka
R : Ratel
S : Serval
T : Takin
U : Urial
V : Vautour
W : Wallaby
X : Xérus (un écureuil africain)
Y : Yack
Z : Zorille
Grâce à Diconimoz, vous ne serez plus jamais à court d'idées, même avec les lettres les plus traîtres !
Autre atout de Diconimoz : chaque fiche ne se limite pas à un nom. Vous y trouvez des infos étonnantes qui vous permettront de briller aussi à l’oral :
Le quokka est surnommé "l’animal le plus souriant du monde".
Le ratel est l’un des animaux les plus coriaces de la planète.
Le lycaon a un taux de réussite à la chasse supérieur à celui du lion.
L’oryctérope creuse des terriers jusqu’à 13 mètres de long !
Le dendrobate, malgré sa petite taille, est l’un des animaux les plus toxiques au monde.
Idéal pour gagner du temps… et de la prestance !
Des mises à jour régulières avec de nouvelles espèces ajoutées chaque mois.
Un contenu rédigé avec soin, vérifié et pédagogique, qui plaît autant aux curieux qu’aux enseignants.
Une navigation intuitive avec recherche par lettre, continent ou type d’animal.
Un design épuré, agréable aussi bien sur ordinateur que sur mobile.
Que vous jouiez pour le fun, en famille ou en compétition, Diconimoz est votre ressource ultime pour trouver des animaux originaux, corrects et classés. Plus de fautes, plus de blancs, plus d’animaux inventés à la va-vite (non, le "zobrouf" n’existe pas). Juste des vraies réponses, bien expliquées, et prêtes à être dégainées en plein jeu !
Alors avant votre prochaine partie, un petit tour sur Diconimoz… et vous aurez une longueur d’avance.
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La nature est bien plus fluide que nos catégories humaines. Chez de nombreuses espèces animales, le sexe n’est pas figé à la naissance, et certains individus peuvent changer de sexe ou se passer de mâle pour se reproduire. Cette particularité biologique, loin d’être rare, est souvent une adaptation stratégique à leur environnement. Voici cinq animaux fascinants qui nous montrent que la nature n’en fait qu’à sa tête !
Popularisé par Le Monde de Nemo, le poisson-clown est l’un des exemples les plus connus d’animaux hermaphrodites séquentiels. Tous les poissons-clowns naissent mâles. Au sein d’un groupe, une hiérarchie stricte existe : une seule femelle dominante, la plus grande, est en couple avec un mâle reproducteur.
Si cette femelle disparaît, le mâle change de sexe pour devenir femelle, et un autre mâle prend sa place dans la hiérarchie. Ce changement est hormonal, comportemental et irréversible. Chez les poissons-clowns, c’est donc le sexe féminin qui est au sommet de l’organisation sociale.
Le mérou brun (Épinephelus marginatus), présent en Méditerranée, est un autre champion du changement. Il naît femelle et devient mâle en vieillissant, en général entre 9 et 14 ans. On parle ici d’hermaphrodisme successif protogyne.
Pourquoi ? Parce qu’un grand mâle peut féconder de nombreuses femelles. Il est donc plus avantageux pour l’espèce de produire des femelles jeunes et des mâles expérimentés, souvent plus grands et plus forts. Cette stratégie maximise la reproduction dans un environnement où les partenaires ne sont pas toujours nombreux.
L’huître, ce mollusque que l’on déguste souvent en fin d’année, possède une particularité peu connue : elle change de sexe plusieurs fois au cours de sa vie ! Chez l’huître creuse (Crassostrea gigas), il est courant qu’un individu commence sa vie en tant que mâle, devienne femelle l’année suivante… puis redevienne mâle !
Ces changements dépendent de facteurs comme la température de l’eau, l’alimentation ou la densité de population. Grâce à cette souplesse, la reproduction reste possible même dans des conditions changeantes. L’huître prouve ainsi que, chez certaines espèces, le sexe est une variable d’ajustement.
Chez l’escargot commun (Cornu aspersum), pas besoin de changer de sexe : il est hermaphrodite simultané, c’est-à-dire qu’il possède à la fois des organes mâles et femelles.
Lorsqu’ils s’accouplent, deux escargots échangent mutuellement leur sperme, et chacun peut pondre des œufs. Cette stratégie est précieuse pour des animaux à la mobilité réduite, car chaque rencontre permet potentiellement une double reproduction.
Fun fact : avant l’accouplement, l’escargot utilise une “flèche d’amour” en calcaire, qu’il plante dans son partenaire pour stimuler l’acte sexuel. Une parade à la fois romantique et piquante !
Chez le plus grand lézard du monde, le dragon de Komodo, un phénomène étonnant peut survenir : en l’absence de mâle, une femelle peut se reproduire toute seule grâce à un processus appelé parthénogenèse.
Cela ne consiste pas à changer de sexe, mais à contourner la reproduction sexuée : les œufs produits par la femelle n’ont pas besoin d’être fécondés. Résultat : elle donne naissance à des petits mâles génétiquement identiques sur le plan sexuel.
Ce phénomène a été observé en captivité comme dans la nature, et il permet à l’espèce de survivre dans des zones isolées, par exemple après une dispersion géographique.
Ces exemples montrent à quel point le sexe chez les animaux est une fonction évolutive et non une identité figée. Que ce soit pour s’adapter aux conditions du groupe, compenser l’absence d’un partenaire ou optimiser les chances de reproduction, de nombreuses espèces font preuve d’une plasticité étonnante.
Le monde animal nous rappelle que le vivant ne rentre pas toujours dans les cases binaires. Au contraire, il s’adapte, invente et évolue selon des logiques propres. Et ce qui peut nous sembler surprenant est souvent... parfaitement naturel.
Le 4 juillet 2025, l’Assemblée nationale a adopté la très controversée loi Duplomb, du nom de son instigatrice, la députée Élise Duplomb (Parti de l’Avenir Rural). Officiellement destinée à « soutenir la compétitivité de l’agriculture française face aux pays tiers », cette loi autorise le retour de plusieurs substances pesticides auparavant interdites en raison de leur toxicité avérée pour la faune pollinisatrice.
Parmi les premières victimes de cette décision législative figurent sans conteste les abeilles, déjà décimées depuis deux décennies par un cocktail mortel de pesticides, de parasites et de perte d’habitat. Le vote de cette loi fait donc l’effet d’un nouveau coup de massue dans un contexte où les populations d’abeilles, sauvages comme domestiques, peinent à survivre.
La loi Duplomb prévoit, entre autres, la réintroduction encadrée de néonicotinoïdes, pesticides systémiques pourtant interdits en France depuis 2018 en raison de leur rôle direct dans l’effondrement des colonies d’abeilles. D’autres substances chimiques, comme le fipronil ou le sulfoxaflor, pourront également faire leur retour dans les champs, sous prétexte de permettre des « traitements exceptionnels » face à certaines maladies des cultures.
Derrière les discours rassurants sur le « pragmatisme agricole » se cache une réalité bien plus cynique : la pression exercée par de puissants lobbies agrochimiques et certaines filières agricoles intensives, notamment la betterave sucrière et le maïs. En cédant à ces pressions, les parlementaires ont sciemment choisi d’ignorer les alertes scientifiques et les appels à la prudence lancés par les apiculteurs, les écologues et les défenseurs de la biodiversité.
Les abeilles, domestiques ou sauvages, ne sont pas de simples insectes butineurs. Elles assurent à elles seules une part essentielle de la pollinisation de nos cultures et de la flore sauvage. Selon l’INRAE, près de 80 % des plantes à fleurs dépendent de la pollinisation animale, et parmi ces pollinisateurs, l’abeille est la plus active et la plus efficace.
Depuis les années 1990, les populations d’abeilles connaissent un déclin alarmant. En France, environ 30 % des colonies disparaissent chaque année, avec des pics pouvant atteindre 50 % dans certaines régions. Ce phénomène est multifactoriel : varroa destructor, appauvrissement génétique, monocultures, changement climatique… mais l’exposition chronique aux pesticides reste l’un des facteurs les plus déterminants.
Les néonicotinoïdes, surnommés « tueurs d’abeilles », agissent directement sur le système nerveux central des insectes. À faibles doses, ils désorientent les butineuses, perturbent leur navigation, leur capacité à retrouver la ruche, à se reproduire ou à communiquer. À plus forte dose, ils provoquent la mort pure et simple. Et parce qu’ils sont systémiques, ces pesticides se retrouvent dans le nectar, le pollen, la rosée, la cire, exposant les abeilles de manière constante.
L’adoption de la loi Duplomb marque un retour en arrière de dix à quinze ans dans les politiques environnementales françaises. En pleine crise climatique et à l’heure où l’Union européenne pousse à la réduction des intrants chimiques dans l’agriculture (objectif -50 % d’ici 2030 dans le cadre du Green Deal), la France fait un choix inverse, incohérent et dangereux.
« C’est une trahison », déclare Marc Lenoir, apiculteur professionnel en Bourgogne. « On nous a promis une agriculture plus respectueuse, on nous parlait de transition, de souveraineté alimentaire durable… et voilà qu’on nous balance à nouveau des poisons déjà responsables de pertes colossales. Les abeilles ne tiendront pas le choc. »
Plusieurs ONG environnementales ont immédiatement annoncé leur intention de saisir le Conseil constitutionnel et la Cour de justice de l’Union européenne, arguant que la loi Duplomb viole plusieurs engagements internationaux pris par la France, notamment en matière de protection des pollinisateurs et de santé environnementale.
La disparition accélérée des abeilles ne concernera pas que les apiculteurs. Ce sont des écosystèmes entiers qui seront fragilisés, car les abeilles jouent un rôle clé dans la reproduction de nombreuses plantes. Leur déclin engendre à son tour celui des oiseaux insectivores, des petits mammifères, et de la flore locale.
Sur le plan économique, la valeur de la pollinisation assurée gratuitement par les insectes est estimée à plus de 150 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale. Sa disparition obligerait à recourir à des pollinisations artificielles, coûteuses, inefficaces, et inaccessibles pour de nombreuses cultures.
Quant aux consommateurs, ils seront eux aussi impactés. Moins d’abeilles signifie moins de diversité dans nos assiettes : adieu les amandes, les pommes, les fraises, les melons… Une alimentation moins variée, plus chère et moins nutritive nous attend, à cause d’une loi adoptée dans une logique de court terme.
L’affaire Duplomb pourrait bien devenir un tournant politique et écologique. Depuis son adoption, des pétitions ont recueilli en quelques jours plus de 2 millions de signatures. Des manifestations sont prévues dans plusieurs villes françaises, rassemblant apiculteurs, écologistes, jardiniers, enseignants, scientifiques et simples citoyens inquiets de cette fuite en avant.
Car cette loi n’est pas seulement une décision technique. Elle traduit une vision du monde dans laquelle la nature est une variable d’ajustement, sacrifiée au profit d’une productivité agricole qui ne tient aucun compte des limites biologiques.
Face à cela, chacun peut agir. En interpellant ses élus, en soutenant les apiculteurs locaux, en privilégiant les produits bio, en cultivant des plantes mellifères, en rejoignant des collectifs de défense de la biodiversité… chaque geste compte.
Les abeilles ne votent pas. Mais elles nous nourrissent. Et si nous les laissons mourir, c’est notre avenir tout entier que nous mettons en danger.
L’été, synonyme de vacances et de détente pour les humains, peut s’avérer redoutable pour nos animaux de compagnie. Chiens et chats ne régulent pas leur température corporelle comme nous : ils transpirent très peu, principalement par les coussinets et, pour les chiens, par halètement. En période de canicule, leur organisme peut rapidement être mis à rude épreuve. Coup de chaleur, déshydratation, fatigue excessive… les risques sont réels, voire mortels. Heureusement, de nombreuses solutions existent pour leur offrir un maximum de confort et de sécurité pendant les vagues de chaleur. Voici tout ce qu’il faut savoir pour les protéger efficacement.
L’eau est l’arme numéro un contre la canicule. Il est vital de s’assurer que le chien ou le chat dispose en permanence d’une ou plusieurs gamelles d’eau fraîche. Il est recommandé de changer l’eau plusieurs fois par jour, surtout si elle est exposée à l’air libre. On peut aussi y ajouter quelques glaçons pour la rafraîchir sans excès.
💡 Astuce bonus : pour les chats, souvent peu enclins à boire, on peut proposer une fontaine à eau, qui attire leur attention par le mouvement de l’eau. Pour les chiens, des glaçons à base de bouillon sans sel ou des morceaux de fruits adaptés (pastèque, pomme, concombre) congelés peuvent servir de friandises hydratantes.
Durant la canicule, il faut transformer le logement en refuge frais pour les animaux. Fermer les volets et les rideaux pendant la journée limite la montée en température. Un ventilateur ou une climatisation (modérée) est une aide précieuse.
Les chats et les chiens cherchent naturellement les endroits les plus frais de la maison : carrelage, baignoire, coin à l’ombre… On peut leur faciliter la tâche en installant un tapis rafraîchissant (disponible en animalerie), une serviette humide sur le sol, ou même une bouteille d’eau congelée entourée d’un linge dans leur coin de repos.
Pour les chiens, les promenades doivent être repensées. Évitez-les entre 11 h et 20 h, heures les plus chaudes de la journée. Optez pour des sorties matinales ou en soirée, quand les températures redescendent. Pensez à marcher à l’ombre et à vérifier la température du sol : un bitume brûlant peut causer de graves brûlures aux coussinets. Un test simple : si vous ne pouvez pas poser votre main au sol pendant 5 secondes, c’est trop chaud pour votre chien.
🚫 Interdit formel : laisser un chien ou un chat dans une voiture, même quelques minutes, même avec une fenêtre entrouverte. La température peut y atteindre 50 °C en quelques minutes.
Tous les chiens n’aiment pas l’eau, mais pour ceux qui l’apprécient, une petite piscine pour enfant ou un arrosage au jet doux peut faire des merveilles. Les chats, eux, détestent souvent être mouillés : privilégiez la brumisation légère avec un vaporisateur, surtout sur les pattes, le ventre et la tête.
Pour rafraîchir sans stress, on peut aussi humidifier un gant ou une serviette et les passer doucement sur le pelage. Cela aide à faire baisser la température corporelle sans créer d’inconfort.
Le pelage protège du soleil, mais un pelage trop long ou mal entretenu peut aggraver la sensation de chaleur. Brosser régulièrement son animal permet d’éliminer les poils morts et d’aérer la fourrure.
❌ Attention : ne jamais raser totalement un animal sans l’avis d’un vétérinaire ou d’un toiletteur qualifié. Un pelage rasé à blanc augmente le risque de coups de soleil et perturbe la thermorégulation.
Quand il fait très chaud, chiens et chats mangent souvent moins. Cela est normal. Inutile d’insister, mais on peut leur proposer les repas aux heures les plus fraîches, comme tôt le matin ou tard le soir. Certains animaux apprécient les aliments humides (pâtée, sachets fraîcheur), qui contribuent aussi à leur hydratation. Toujours veiller à conserver ces aliments au frais et à ne pas les laisser à l’air libre plus de 30 minutes pour éviter les bactéries.
Malgré toutes les précautions, un coup de chaleur peut survenir. Les symptômes sont à prendre très au sérieux :
Halètement intense et rapide
Gencives rouges ou bleutées
Fatigue soudaine, faiblesse
Vomissements, diarrhées
Température corporelle élevée (au-dessus de 39,5 °C)
Perte de connaissance
Dans ce cas, réagissez immédiatement : placez l’animal à l’ombre, humidifiez son corps avec de l’eau tiède (jamais glacée), et contactez d’urgence un vétérinaire.
Certains chiens et chats sont plus vulnérables à la chaleur :
Les races brachycéphales (au nez écrasé) : bouledogues, carlins, persans…
Les animaux âgés ou très jeunes
Les animaux obèses ou malades (cardiaques, respiratoires…)
Les animaux à poil noir (qui absorbent plus la chaleur)
Pour eux, la vigilance doit être maximale, et les sorties ou activités doivent être réduites au minimum.
La canicule n’est pas une fatalité si l’on prend les bonnes habitudes : fraîcheur, hydratation, repos et bon sens. Nos chiens et nos chats comptent sur nous pour les protéger de la chaleur accablante. En étant attentif et prévoyant, on peut leur éviter bien des souffrances, et passer un été serein à leurs côtés.